Les « Trav’eau » dans l’Agglo

#Les pages vertes.

Intéressons-nous au sujet majeur de l’eau, de son transport et de son traitement. Le but des travaux engagés ? Garantir à tous l’accès à une eau potable de qualité, et une restitution la plus propre possible à la nature !


Depuis 5 ans, l’agglomération gère la compétence eau, assainissement et pluvial urbain. Cela permet d’avoir une vision globale de la ressource en eau et de son traitement à l’échelle des 44 communes.

Le territoire du Gard rhodanien, ce sont près de 1.200 km de réseau d’eau potable, 56 captages, 90 ouvrages de stockage et de 41 stations d’épuration !

Et tout cela doit bien sûr être surveillé, entretenu, et réparé si nécessaire.

Faisons le point avec Thomas PELTIER, chef de service eau et assainissement au pôle environnement de l’Agglo.

Les chiffres dont nous parlons sont très importants, mais que recouvrent-ils concrètement ?

La compétence « eau »  regroupe toutes les opérations de puisage ou de transport de l’eau, depuis la source d’approvisionnement jusqu’au compteur d’eau de l’abonné.

Dans les chiffres donnés, vous pouvez rajouter le volume d’eau distribué annuellement : 7,3 millions de m3 et les 650 km de réseaux de collecte des eaux usées !

Vous avez un plan de travaux en cours, en permanence, sur quoi portent-ils ?

L’ensemble des travaux engagés chaque année à pour but de préserver le patrimoine de l’agglomération. Pour l’eau potable, on parle des ouvrages de production (sources, forages, puits), des ouvrages de stockage (réservoirs, châteaux d’eau) et des réseaux de distribution.

Pour la partie assainissement, ce sont les réseaux de collecte des eaux usées (600 km et 114 postes de relevage) et les stations d’épuration qui traitent ces eaux avant rejet vers le milieu naturel. Nous en dénombrons 41 sur l’ensemble du territoire.

En considérant une durée de vie des canalisations de 80 ans, le taux de renouvellement objectif pourrait être de 1,25 % par an. A l’échelle du territoire, cela représente un besoin de renouvellement d’environ 15 km/an en eau potable et 7,5 km/an en assainissement.

Comment décidez-vous des travaux à mener ?

Les travaux sont issus essentiellement de deux sources : les schémas directeurs qui programment les travaux prioritaires au vu des enjeux et de l’état des réseaux, et bien sûr les obligations règlementaires auxquelles nous devons répondre.


Quels sont les objectifs des travaux ?

Nous avons plusieurs objectifs en fonction des travaux engagés. Si nous parlons par exemple de la préservation de l’environnement, les travaux doivent répondre à trois objectifs :

Pour l’eau potable, l’objectif va être la réduction des fuites d’eau et donc des prélèvements. Nous avons estimé que pour 2023, ce sont presque 2,5 millions de m3 qui ont été perdus à cause des fuites, soit la consommation annuelle de 30.000 habitants…

Sur l’assainissement, nous devons aussi réduire au maximum les intrusions d’eaux de pluie dans les réseaux pour éviter les débordements au milieu naturel.

Nous devons également traiter au mieux les eaux usées pour permettre au milieu naturel d’être préservé lors de leur rejet (baignade, faune piscicole…)

Vous avez aussi des impératifs sanitaires ?

Tout à fait. La protection de la santé est notre priorité numéro 1, notamment sur la partie du traitement des eaux et des pollutions. Une partie des travaux est affecté à ce poste important.

Nous savons que la gestion et la préservation de la ressource en eau fait partie des priorités de tous pour les années à venir. Comment les travaux engagés participent à cela ?

En ce qui concerne l’eau potable, nous avons parlé de la recherche de fuites, c’est très important. Nous travaillons aussi à la recherche de nouvelles ressources, et aux interconnexions possibles entre communes pour répondre dès aujourd’hui aux effets du changement climatique.

Pour la partie assainissement, nous réalisons des études sur la réutilisation des eaux usées pour des usages précis  tels que le nettoyage des voiries, le curage des réseaux… Cela a du sens.

Et bien entendu, au-delà des aspects quantitatifs, nous axons aussi une grande partie de nos efforts sur le volet qualitatif et notamment la préservation et la protection des captages.

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